Retrouvez nous sur :

Intelligence artificielle et Supply Chain, où en est-on ?

Intelligence artificielle et Supply Chain, où en est-on ?

L’IA est, à n’en pas douter, un moteur de transformation pour la Supply Chain mais où en sommes-nous vraiment ? L’intelligence artificielle (IA) est devenue incontournable pour révolutionner les chaînes d’approvisionnement. De la gestion automatisée des entrepôts aux prévisions précises basées sur des algorithmes, cette technologie a redéfini les standards du secteur. Mais qu’en est-il exactement ? Nous vous proposons via cet article de revisiter l’évolution de l’IA dans la supply chain, ses impacts actuels et ses perspectives en nous appuyant sur des exemples concrets et en gardant notre esprit critique. L’évolution de l’IA dans la Supply Chain – Rétrospective 2000 : Tout a commencé avec de l’automatisation simple… Les premiers pas de l’IA dans la supply chain remontent aux systèmes ERP, utilisés dès les années 2000. Ces outils automatisés, comme SAP ou Oracle, optimisaient les flux logistiques en fonction de règles prédéfinies. Ainsi, les industries manufacturières ont pu, par exemple,  réduire les ruptures de stock grâce à des réapprovisionnements automatiques basés sur des seuils fixes. Ces 1ers pas constituaient déjà une avancée majeure. Le tournant des années 2010 : Big Data et apprentissage automatique Avec l’explosion du Big Data, des acteurs comme UPS ont intégré des modèles prédictifs. Le système Orion de la société optimise les itinéraires de livraison en analysant des millions de points de données par jour, économisant chaque année des millions de litres de carburant. Une optimisation financière très durable 🙂 Aujourd’hui : IA avancée et hyper-connectivité Aujourd’hui, des technologies comme Amazon Robotics transforment les entrepôts en espaces automatisés. Ces robots collaboratifs (ou cobots) déplacent les marchandises plus rapidement et avec moins d’erreurs. Un autre exemple est l’usage de SenseAware de FedEx, qui utilise des capteurs connectés pour surveiller les conditions environnementales des colis sensibles, comme les vaccins. L’IA, une réponse aux enjeux de la Supply Chain moderne Des prévisions plus précises face à l’incertitude Des entreprises comme Zara utilisent l’IA pour prédire les tendances de consommation, ajustant leur production et leurs stocks en temps réel. Cela réduit considérablement les invendus et optimise la rotation des produits. Optimisation des coûts et des ressources L’intégration de l’IA dans la chaîne de froid est un exemple probant. Carrier, spécialiste du transport de produits frais, utilise des solutions d’IA pour anticiper les défaillances des équipements de réfrigération, minimisant ainsi les pertes de marchandises périssables. Expérience client et personnalisation La logistique du dernier kilomètre, souvent coûteuse et complexe, est également optimisée grâce à l’IA. Par exemple, DHL utilise des algorithmes pour regrouper les commandes et prévoir les créneaux de livraison les plus efficaces, améliorant à la fois les coûts et la satisfaction client. Les limites de l’IA : des défis à relever pour les professionnels de la Supply-Chain… Les biais et la qualité des données Comment aborder les limites de l’intelligence artificielle sans citer les biais et la qualité des données ? Un exemple frappant est celui des systèmes de gestion des stocks basés sur l’IA qui ont mal interprété les données de vente lors de la pandémie de COVID-19. L’augmentation soudaine de la demande pour certains produits a entraîné des ruptures de stock massives, révélant la dépendance aux données historiques. Intégration technologique coûteuse De nombreuses PME peinent à adopter des outils avancés car ces technologies nécessitent une infrastructure robuste et des investissements conséquents. Elles font face à la concurrence de grands groupes équipés et doivent donc adopter des solutions agiles. Chez Scale UP Solution, nous accompagnons ces PME afin de les aider à adapter leur fonctionnement pour gagner en compétitivité. Dépendance excessive à l’automatisation Il peut être tentant avec l’IA de sur-automatiser en pensant réaliser des gains précieux. Mais la sur-automatisation peut aussi être problématique. Ainsi des chaînes de production automatisées peuvent manquer de flexibilité pour répondre à des changements rapides de spécifications clients. Le juste usage de l’IA est un sujet qu’il faut prendre le temps de considérer afin que cette technologie apporte une réelle plus-value fonctionnelle. Les compétences humaines ont-elles ont encore leur place en Supply-Chain ? Il faut bien avouer que cette question volontairement provocante a pour objectif de faire réagir. Il est évident que les compétences humaines ont encore toute leur place parmi les métiers de la supply-chain mais elles doivent là encore être positionnées à un endroit où elles peuvent être synonymes de réelle valeur ajoutée. La stratégie et l’innovation L’exemple de grands groupes montre que, malgré des outils logistiques avancés, l’élaboration de stratégies globales, comme l’intégration verticale, repose sur une vision humaine. La gestion des crises Lorsqu’il est nécessaire de prendre des décisions nécessitant intuition et expérience, comme par exemple lors du blocage du canal de Suez en 2021, c’est aux experts en poste de réagir rapidement. Les relations interpersonnelles La communication interpersonnelle surtout lorsqu’elle intègre une dimension pluriculturelle est une compétence purement humaine. Même si la Supply-Chain est de plus en plus automatisée, les accords et les échanges, qu’il s’agisse de la chaîne d’approvisionnement ou d’autres domaines, sont clefs pour définir les fonctionnements. Intelligence Artificielle et Supply-Chain, quelles perspectives à court-terme ? Renforcement de l’interopérabilité Une des principales difficultés identifiées est la multiplication des solutions et systèmes qu’il faut réussir à faire communiquer entre eux. S’y ajoute également des enjeux forts de sécurité à partir du moment ou toutes les données sont en ligne. Le projet Gaia-X est une initiative européenne ayant pour objectif de créer un écosystème de données sécurisé afin de faciliter le partage de données entre entreprises. Une telle infrastructure permettrait de maximiser les bénéfices de l’IA en harmonisant les systèmes. Implémentation et test de briques technologiques sont les prochaines étapes de ce projet. Favoriser la formation continue De plus en plus d’entreprises distribuant des logiciels dédiés proposent des formations spécifiques pour les professionnels de la supply chain. Ces formations leur permettent d’acquérir des compétences pratiques en IA et analytique avancée, directement applicables à leur domaine. Elles sont conçues pour s’adapter au rythme de chaque apprenant et incluent des projets pratiques pour renforcer l’apprentissage. Favoriser une IA éthique et durable Dans le cadre des engagements ESG (Environnement, Social, Gouvernance), l’intégration d’IA respectueuses de l’environnement devient cruciale. Ainsi,

Entrepôt 4.0 : Simple mode ou transformation nécessaire et durable ?

Qu’est-ce que l’entrepôt 4.0? La logistique 4.0 et entrepôt 4.0 sont des termes dont on entend de plus en plus parler dans le domaine de la Supply Chain. La notion d’entrepôt 4.0 encore appelé entrepôt intelligent renvoie à la transformation digitale des entrepôts grâce à l’utilisation des nouvelles technologies à chaque étape de gestion du processus d’entreposage afin de répondre aux exigences des clients. Cette 4ème révolution digitale accélérée par le Covid et le boom de l’e-commerce a pour but principal de créer des entrepôts plus performants et par conséquent une Supply Chain plus performante. Plus qu’une simple robotisation et automatisation prônée par son prédécesseur l’entrepôt 3.0, l’entrepôt 4.0 s’inscrit dans une logique de « co-botisation » intégrant le concept de RSE qui répond à la fois aux enjeux de performance financière, mais aussi et surtout sociaux et environnementaux. Entrepôt 4.0 : Le futur de la Supply Chain ? La Supply Chain dont la mission consiste à optimiser les différents flux au sein d’une organisation est l’une des fonctions supports les plus importantes pour délivrer la promesse client.  La gestion d’entrepôt est un élément clé au sein de la Supply Chain de distribution. Autrefois simple espace de stockage des marchandises permettant de réaliser les opérations de préparation de commande et d’expédition, l’entrepôt est aujourd’hui un véritable lieu de création de données grâce à l’utilisation des automates et objets connectées. Cette transformation numérique a favorisé la mise en place d’un certain nombre de solutions (tracking, stockage dynamique, gestion des zones de travail…) contribuant ainsi à réduire de manière significative les incertitudes dues au manque de visibilité et de suivi en temps réel des marchandises, notamment pendant le transport. Entrepôt 4.0 : quels avantages ? La mise en place d’entrepôt 4.0 présente de nombreux avantages et séduit de plus en plus d’industriels. L’un des avantages de l’entrepôt 4.0 est la réduction des coûts d’exploitation et de gestion pour adapter de manière dynamique les ressources aux volumétries variables des flux. L’automatisation et la standardisation des processus et procédures sont des moyens efficaces pour réduire la pénibilité et la sur-manutention au travail, voir éliminer les gaspillages (surstockage, erreurs…) afin de gagner en productivité. L’entrepôt de « demain » facilite le picking et réduit les délais de livraisons afin d’améliorer la qualité des commandes et de manière générale le niveau de service (notification de l’état de la commande, temps de réponse du service client, expéditions précises et complètes…) Au vu de ces éléments, on peut dire aisément que l’entrepôt 4.0 a pour vocation d’optimiser les opérations de gestion et de rendre l’entrepôt plus rapide, plus performant et plus respectueux de l’humain. Entrepôt 4.0 : Optimiser son entrepôt pour réduire son impact environnemental. A l’heure où de nombreuses réglementations visent à contribuer à la réduction de l’impact environnemental, il est important de noter que les entrepôts durables sont très prisés par les clients. Si les entrepôts consomment moins d’énergie que le secteur tertiaire, ils sont néanmoins concernés par le gaspillage énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. Pour limiter ces impacts négatifs sur l’environnement dans une perspective de transition écologique, quelques leviers sont à actionner pour un entrepôt durable : Le traitement automatisé des tâches, la collecte et la sélection des matériaux réutilisables ou encore l’utilisation des emballages écologiques sont non seulement une source précieuse d’économies, mais permettent aussi d’obtenir un avantage concurrentiel en matière d’image.  Au-delà de l’effet de mode, c’est une transformation nécessaire voir impérative à mettre en place de manière durable pour assurer sa pérennité face aux exigences de plus en plus accrue des consommateurs.

Supply Chain durable, green Supply Chain, qu’est-ce qui change ?

Supply Chain durable : définition et enjeux La Supply Chain durable peut se définir comme un processus intégrant les aspects de performance économique, sociétale, et environnementale tout au long des étapes de la chaîne d’approvisionnement.   La Supply Chain durable intervient donc de l’approvisionnement des matières premières auprès des fournisseurs jusqu’à la distribution des biens et services aux clients, tout en s’efforçant de mettre en œuvre des pratiques socialement responsables.  Étant responsable de nombreuses sources de pollution, parmi lesquelles, les pollutions atmosphériques et sonores, les défis associés à la Supply Chain durable sont nombreux. Ces pollutions peuvent être générées par le transport, la production des déchets liées à la fabrication (excédents, rebuts…) et la distribution (emballages, packaging…). Il est primordial pour les entreprises d’identifier des axes d’améliorations qui leur permettront de limiter l’impact environnemental et des réduire les coûts liés à la fabrication, au stockage et au transport. Les enjeux de la Supply Chain durable sont nombreux et variés. Ils ont non seulement financiers mais aussi socio-écologique visant à protéger sa réputation de l’entreprise. Bien que l’initiative soit premièrement économique grâce à l’optimisation des processus, elle est également environnementale et sociétale. Green Supply Chain : définition, enjeux et mise en place La green Supply Chain ou Supply Chain « verte » s’inscrit dans une démarche visant à réduire son empreinte écologique. Elle s’inscrit dans une logique d’écoconception et fait référence à la capacité de l’entreprise à améliorer continuellement ses performances environnementales. Concrètement, la green supply Chain est une chaine d’approvisionnement qui oblige l’entreprise à respecter les mesures écologiques prises et ainsi faire progresser son image en réduisant l’empreinte carbone. Pour tendre vers une Supply Chain verte, des actions concrètes doivent être mise en place, notamment sur le choix des matières premières destinées à être respectueuses de l’environnement (non-polluantes, biodégradables ou recyclables). Pour le transport des matières, il semble fondamental de privilégier les modes de transports durables alternatifs tels que le transport par voie ferrée et fluviale. Pour la distribution, privilégier les livraisons groupées en point-relais ou en magasin, afin de réduire les trajets et les arrêts donc l’impact des livraisons. Les pratiques de la green supply Chain peuvent aider à améliorer la durabilité environnementale, en partie parce que ces pratiques conduisent à une réduction de la consommation de ressources et à une meilleure exploitation de celles-ci. Supply Chain durable et green Supply Chain : quelle différence ? La différence entre Supply Chain durable et la green Supply Chain réside principalement dans leur portée et leurs objectifs. La Supply Chain verte a pour but de minimiser l’impact environnemental en se concentrant sur des éléments spécifiques tels que la réduction des émissions de carbone, la gestion des déchets ou l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement. Elle est très axée sur l’aspect écologie.  La Supply Chain durable quant à elle s’inscrit dans une démarche plus globale à long terme qui engage la responsabilité sociétale et environnementale de l’entreprise en prenant en compte les contraintes de performance financière. On s’achemine donc vers une plus grande maîtrise de l’impact logistique, non seulement sur l’environnement extérieur (construction responsable des bâtiments, traitement des déchets, éco-gestion de l’énergie), mais aussi sur l’environnement intérieur (confort des collaborateurs, qualité de l’environnement du travail…). L’objectif final étant d’établir des relations solides et transparentes avec tous les partenaires économiques que ce soient les clients, les fournisseurs ou les prestataires logistiques et sociaux (employés, associations patronales et syndicats) .

Supply Chain : quel ERP choisir ?

Qu’est-ce qu’un ERP ? Entreprise Ressources Planning (ERP) en français Progiciel de Gestion Intégré est un système d’information qui permet de suivre et de gérer des flux physiques, d’information et financiers d’une entreprise. C’est un logiciel qui se présente sous la forme d’une plateforme centralisant tous les outils de gestion des principales fonctions de l’entreprise : achats et approvisionnements, production, logistique, comptabilité et gestion commerciale. Un ERP joue un rôle clé dans la Supply Chain, car il permet de coordonner et de structurer le pilotage des activités, afin de garder un contrôle permanent sur le fonctionnement de la Supply Chain. C’est un outil indispensable pour optimiser la gestion des tâches et accroitre d’efficacité de l’activité. Il permet cela grâce à une visibilité global de l’ensemble des activités en temps réel.  L’ERP fonctionne en connectant les différents modules (achats et approvisionnements, production, logistique et transport…) représentant les processus opérationnels de l’entreprise. Chacune de ces fonctions collecte et stocke des données sur les activités de l’entreprise, puis les utilise pour simplifier et automatiser certaines démarches telles que la planification de la production, l’exploitation des entrepôts ou la gestion des ventes.  ERP : mieux piloter sa Supply Chain  Avec des opérations plus étendues, des partenaires plus lointains et une concurrence accrue, la maitrise des activités est devenue de plus en plus complexe et les entreprises ont besoin de solutions simples, efficaces et intuitives pour gérer leur activité et rester compétitives et agiles sur le marché. Un logiciel adapté aux besoins de l’entreprise améliore son fonctionnement, rend sa gestion plus fluide au quotidien et apporte un avantage concurrentiel à moyen et long terme. Comment choisir le bon logiciel pour conduire et piloter les activités liées à la Supply Chain ? Lors de la sélection d’un système d’information, certains éléments clés sont à prendre en considération pour trouver le système adapté à vos besoins et à votre secteur d’activité. Pour ce faire, sachez qu’il existe plusieurs types de solutions modulaires sur le marché pour la gestion des opérations de Supply Chain que l’on peut intégrer à un ERP. Nous citerons les plus courants :  Tous ces outils ont pour vocation d’aider au pilotage de l’activité industrielle et commerciale. Ils peuvent être intégrés ou non à un ERP central et sont pour la plupart des outils collaboratifs, permettant de communiquer en temps réel entre les différents départements et interlocuteurs. L’objectif de ce modèle est d’améliorer l’accessibilité et l’efficacité des utilisateurs en leur permettant d’accéder aux informations sur différents supports en fonction de leurs besoins.  Le choix d’un système d’information à part ou intégré à l’ERP est une décision cruciale voir un choix stratégique majeur pour une entreprise. A ce titre, il ne doit pas être pris à la légère, car il sera l’outil principal de l’entreprise. Cet outil sera utilisé par tous les services. Compte tenu de l’investissement d’énergie, de temps et de moyens financiers que cela représente et au vu de l’impact significatif que cela peut avoir sur la performance de l’activité, il est primordial de définir au préalable ses besoins et de vérifier la compatibilité avec d’autres outils.